
Dumb money & smart money
Cette semaine, nous la consacrons à la « dumb money » et à la « smart money ». Nous expliquerons aussi brièvement comment utiliser les stratégies d’options pour être dans le camp de la « smart money » avec des capitaux relativement modeste.
Qui est la « smart money » ? C’est quelques toute grosses institutions qui contrôlent quasi 80% des transactions et qui se connaissent. Elles forment donc une entente tacite au sein d’un oligopole comme diraient les économistes. Blackrock et Vanguard sont les deux plus importantes. Mais il y a aussi les autres baleines : JP Morgan, Goldman Sachs, Deutsche Bank.
Qui fait partie de la « dumb money » ? Et bien tous les autres. Donc bien plus de 99% des intervenants. Ce ne sont pas uniquement les particuliers. Il y a aussi les « private bankers », 90% des fonds d’investissement. Comment savoir si votre fonds, votre private banker ou vous-même faites partie de la « dumb money » ? C’est facile. Comparer vos performances aux actions mondiales.
Et que fait la smart money ? Elle agit principalement au niveau des résistances et support pour tromper la « dumb money » et surtout parce que la smart money a besoin de très grosses poches de liquidité pour gérer ses positions et aussi assurer la liquidité quand la « dumb money » veut acheter (=cupidité) ou vendre (=peur). Mais ce n’est pas tout. Une fois qu’une tendance simple est identifiée, elle posera des pièges pour que les investisseurs ayant identifié cette tendance n’en tirent pas profit. Et oui, c’est comme ça que le monde fonctionne.
Les stratégies d’options et le modèle de Wyckoff sont très utiles pour être dans le camp de la « smart money ». En particulier parce qu’il est possible, via des stratégies simples de miser de petites sommes et donc d’avoir énormément de munitions disponibles. Et ces stratégies sont toujours accompagnées d’un contrôle de risque très rigoureux. C’est ce que nous partageons au sein de notre communauté qui fait maintenant partie de la smart money.
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