Price/earning et euphorie
“Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître”. En 1990, les prix de certaines parcelles de terrain de Tokyo sont montés jusqu'à 500,000 dollars/m2 (SIC). Bon, je ne suis pas fort en mathématiques, mais je pense que c’est 50,000,000 (50 millions de dollars pour 100 mètre carrés). A la même époque, le PE, ou price earning du Nikkei était proche de 100 (SIC). Un siècle de bénéfice pour acheter la bourse japonaise. Il y a d’autres exemples dans l’histoire récente dans le monde occidental. La suite…
Avant l’effondrement de 2008, le poids des banques dans les actions mondiales représentait quasi 40%. C’est beaucoup pour du courant d’air. Désolé pour le jugement. Ces deux exemples vous montrent que l’euphorie existe dans la nature humaine. La suite, vous la connaissez: 30 ans de marché baissier pour le Nikkei japonais, le yen qui a perdu 50% sur 5 dernières années et des banques en faillite qui ont failli faire basculer tout le modèle démocratique occidental. Alors, pourquoi parler de l’histoire aujourd’hui?
Nvidia est en train de croquer la pomme. A qui? A Apple la plus grosse capitalisation mondiale. Ces “deux magnifiques” représentent à peu près 2 fois la capitalisation des stars du CAC 40. Ne parlons pas du BEL20. Les calculs seraient trop compliqués. Et ce qui est important. Que faire dans ce contexte?
Que faire? Ou plutôt, quoi ne pas faire? Ne pas faire des paris sur des actions individuelles mais acheter des ETF actions mondiales et utiliser ces derniers pour mettre en place des stratégies d’options qui se résument à travailler avec un budget de risque et éviter tout risque de perte non récupérable. La meilleure définition du risque si vous êtes intéressé par la liberté financière. Non, ce n’est pas l’écart-type. Les statisticiens et leur distribution normale, où leur “value at risk” sont peut être encore endormis.
Comment ne pas parler de la publication du chiffre vedette de cette fin de mois de mai, l’inflation américaine. C’est plutôt les manipulations des market makers (=la smart money) qui était intéressante à analyser. Pour résumer, il faut être “contrariant” et calculer le budget de risque adéquat de chaque stratégie d’options. Et si vous n’aimez pas les options, le mieux serait de ne rien faire. La smart money se retrouve toujours gagnante.
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