Dollar & Euro
Je ne suis pas historien mais un peu statisticien, à mes heures. 75 et 50 ans. 75 ans l’écart de valorisation entre les Etats-Unis et l’Europe. A vous de deviner qui est le plus cher. 50 ans, le plus haut du dollar par rapport à un panier de devise. Ces deux exemples montrent qu’on est dans l’extrême et qu’on est peut être rentré dans la dernière phase de hausse, celle que Kindelberger appelait l’euphorie.
Tiens, à propos d’euphorie et de Nvidia qui ne connaît plus de limite: + 200% sur un an. Une seule société qui représente à peu près le PNB annuel de l’Angleterre ou toutes les actions du CAC40. Pour Barclays, la publication des résultats de Nvidia ce mercredi, après la clôture du marché US, était l'événement le plus important de l’année. Et oui, avant les élections américaines et les décisions de la Fed. Que tout dépend des résultats d’une seule société n’est pas aussi un signe d’exubérance irrationnelle?
Et finalement que s'est-il passé après la publication des résultats de Nvidia? Pas grand chose. Pourtant, la veille, les options à un jour offraient des primes très généreuses. C’est classique: quand un événement jugé important, le prix des options à un jour s’envolent. C’est très souvent une opportunité pour les vendre avec un contrôle de risque adéquat. Ce dernier est essentiel et le niveau de “stop” détermine la performance moyenne de ces stratégies. Plusieurs cours avancés y sont consacrés.
Toute la communauté financière en parle: l’Euro est à la cave avec ses marchés après le bruit des bottes nord coréens et les menaces d’attaques nucléaires de la part de la Russie. Si on est optimiste, on mise sur une stratégie “bluff” de la part de Poutine. Et il ne paie jamais d’être négatif. Mais pourquoi en parler? La tendance des marchés d’actions européens est clairement baissière. Tout le monde le sait, y compris les robots de trading. Les baleines vont facilement aller chercher des “buy on stop” des petites poissons pour les laisser sur le carreau quand le mouvement baissier continuera son chemin. C’est ce qui c’est passé ce vendredi, sans nouvelle fondamentale importante, bien sûr. Comprendre que les baleines vont chercher des stops est essentiel pour établir une stratégie de vente d’options.
Alors quelle stratégie utiliser dans ce contexte? Rester investi en actions mondiales, sans couverture du risque de devise tout en protégeant ces positions avec un collar (= vente de call pour acheter des put) mais sur mesure. Les maturités, les deltas et les points d’entrées des options call et put sont des choix primordiaux. Ces derniers sont analysés durant les cours avancés.
Lire aussi
Inflation, revenus et cessez-le-feu
Sacré teneurs de marché. La semaine passée nous avions identifié des activités d’achat de la part de la “smart money”, dans un climat de flottement et d’un indice “fear and greed” dans la zone de…En savoir plusLa fable du loup de et de l’agneau
Les nouvelles de cette semaine nous ont inspirés des pensées éclairées de Jean de la Fontaine, de Carl Jung et de Richard Branson. Vendre des options serait donc plus un art de vie qu’une activité…En savoir plus2024-2025
Tout d’abord, meilleurs vœux de santé, de liberté financière et d'amour pour 2025. On ne va pas faire un bilan “mainstream” de 2024. Mais plutôt résumer ce qu’on a appris de cette année atypique et…En savoir plus